Bâtiments

Bâtiments administratifs de la GENDARMERIE et POLICE

Les principaux bâtiments administratifs se situent sur le site : Verlorenkost 

Virtual 3D Museum tour

Capellen

L´ancienne brigade de Gendarmerie de Capellen (bureaux et logements) actuellement commissariat de Police de Capellen

Rumelange

ancienne Brigade de la Gendarmerie Grand-Ducale

Verlorenkost

ancien Garage de la Gendarmerie Grand Ducale

Differdange

ancienne brigade de Differdange (bureaux & logements) de la Gendarmerie

Verlorenkost

ancienne Direction de la Police (entre 1966-1971)

Centre Ville

bureaux police locale entre 1881 et 1930

DIEKIRCH

Bureau de Police

HOSINGEN

Brigade de Gendarmerie

ECHTERNACH 2

Commissariat de Police (ancienne Hospice)

ECHTERNACH

Commissariat de Police (Hotel de Ville)

Mersch

ancienne Brigade de Gendarmerie & caserne (logements)

VIANDEN

Brigade de Gendarmerie & caserne (logements)

Redange-Attert

ancienne Brigade de Gendarmerie & logements. actuellement bureaux de la Police Grand-Ducale

Steinfort 2

ancienne brigade de Gendarmerie & commissariat de Police

Historique de la caserne de gendarmerie au Verlorenkost

Depuis 1881 et jusqu’à l’occupation par les troupes allemandes en 1940, la force armée luxembourgeoise se composait d’une compagnie de gendarmes et d’une compagnie de volontaires placées sous les ordres d’un Major-commandant.
La compagnie des volontaires, la brigade de Luxembourg et différents services de la Gendarmerie grand-ducale ainsi que leur commandement étaient hébergés à la caserne du Saint-Esprit à Luxembourg-Ville.

 L’entrée de la caserne du Saint-Esprit dans les années 50 avec vue sur le bâtiment qui hébergeait la brigade de Luxembourg du 17 septembre 1881 jusqu’au 15 janvier 1952. Photo : Collection Policemusée

Après la seconde guerre mondiale, la force armée a dû être recréée et réorganisée, car elle avait été dissoute par les occupants. A cette fin, la loi du 16 février 1881 relative à la compagnie de volontaires fut abrogée dès le 14 juin 1944 ‘jusqu’à nouvel ordre’ et de ce fait, la Compagnie de gendarmes et de volontaires arrêtait d’exister sous son ancienne forme.

Le 30 novembre 1944, le service militaire obligatoire a été introduit. Ensuite, par arrêté grand-ducal du 4 juin 1945, la Gendarmerie était réorganisée et ses effectifs étaient augmentés jusqu’à 338 unités.

Cette augmentation de l’ensemble du corps de Gendarmerie mais aussi l’augmentation des membres de la brigade de Luxembourg jusqu’à 100 unités posèrent à la Gendarmerie de nouveaux problèmes d’espaces et de bureaux, d’autant plus qu’il avait été décrété qu’elle devait, à partir de 1952, abandonner ses locaux de la caserne du St. Esprit en faveur de la nouvelle armée luxembourgeoise.

C’est ainsi qu’en 1947, le SSP (Service de la Sûreté publique) et, un peu plus tard,
le commandement de la Gendarmerie ont été installés dans un bâtiment de 22 bureaux au n° 31 du boulevard Franklin D. Roosevelt à Luxembourg-Ville. En 1951, le SSP déménagea de nouveau et ce au n°1 de la rue de la Poste. Quant à la brigade de Luxembourg, elle était installée au n°18 de la rue Jean Jaurès dans le quartier de Hollerich à partir du 15 janvier 1952.

           Bâtiment au n° 18, rue Jean Jaurès à Hollerich qui hébergeait la brigade de Luxembourg du 15 janvier 1952 jusqu’au 2 décembre 1955.                                                                                                                           Photo: Collection Policemusée

Dès la réorganisation de la Gendarmerie à la fin de la seconde guerre mondiale, ses différents services étaient donc dispersés à travers la ville de Luxembourg avec un manque de place notoire. Cette situation ne pouvait plus durer et il fallait trouver une nouvelle solution.

Probablement à cette fin a été créée, le 12 avril 1949, par les membres de la Chambre des Députés une section centrale pour le projet de loi n° 242 concernant la construction de bâtiments pour la Gendarmerie au Verlorenkost.

Finalement, par la loi du 3 août 1949, le Gouvernement a été autorisé à construire 17 bâtiments pour les divers services avec notamment 113 logements de service. Dépenses totales prévues: 75.000.000 Flux. (Mémorial A36 du 6 août 1949).

L’architecte de l’Etat Hubert Schumacher fut chargé de l’établissement des plans et au courant du mois de décembre 1949, les premiers avis d’adjudication concernant les soumissions pour l’exécution des travaux de gros œuvres ont été publiés dans les quotidiens luxembourgeois et les premiers travaux commencèrent probablement en 1950.

                                                               Avis d’adjudication paru dans le quotidien « Luxemburger Wort » le 12.12.1944

La caserne fut construite sur le plateau du Verlorenkost, le long de la rue Auguste Lumière et à proximité du Laboratoire bactériologique de l’Etat. Quatre bâtiments principaux avec des annexes étaient érigés pour héberger dans le futur différents services dont entre autres le commandement, la brigade de Luxembourg (à partir du 15.12.1955) et le SSP (plus tard Service de Police Judiciaire (SPJ)). Arrivaient ensuite le C.R.J.J (à partir du 02.01.1973), le bureau de presse GENDAPOL (à partir du 05.01.1976), le RIFO (Réseau Intégré des Forces de l’Ordre (son prédécesseur, le Charly Romeo, avait débuté le 22.01.1979)) ainsi que des logements de service pour les gendarmes. Les numéros 3, 5, 7, 9, 11, 13, 15, 17 et 19 ont été attribués aux différentes parties de ces bâtiments.

 Inauguration officielle des parties 11 à 15 des bâtiments de la Gendarmerie dans la rue Auguste Lumière en 1952. A l’arrière-plan, à gauche, le laboratoire bactériologique de l’Etat. Photo: Collection Policemusée

               Vue de l’arrière des parties 11 à 15 des bâtiments de la Gendarmerie longeant la rue Auguste Lumière. Photo : Collection Policemusée.

                                                                           La brigade de Luxembourg en 1992. Photo: Collection Policemusée

Au fil du temps, certaines parties de la caserne étaient mises à la disposition du commandement de l’armée et de la NAMSA.

Les bâtiments du garage central et du dépôt de matériel de la Gendarmerie devaient par contre être construits en dessous du plateau du Verlorenkost dans une ancienne carrière étatique. Celle-ci servait auparavant, notamment, de fournisseur des pierres pour la construction du pont « Adolphe » et ensuite de stand de tir à la police locale étatisée.
A cette fin, deux bâtiments, reliés entre eux à l’avant par une passerelle et formant un ensemble en « U », seront érigés autour d’une cour presque rectangulaire. Un  troisième bâtiment, dans lequel se trouvait le garage de réparations mécaniques,  était construit au fond de cette cour sans être relié aux deux autres. Au milieu de la cour du garage central se trouve une construction unique au monde: la fameuse couverture ronde en béton pour la pompe à essence, surnommée «Sonneprabbeli».

Afin de pouvoir accéder plus facilement au nouveau garage de la Gendarmerie, a été construite la rue Marie et Pierre Curie afin de raccorder la rue Auguste Lumière, sur le plateau, au Boulevard du Général George S.Patton, en contrebas.

 

 La Police locale étatisée durant un exercice de tir dans la carrière du Verlorenkost, où se situe aujourd’hui l’ancien garage central de la Gendarmerie.

                                                                                    (Article du « Luxemburger Wort » du 20 novembre 1937)

Dans l’arrière-cour du garage se trouve encore aujourd’hui l’accès aux casemates du fort « Neipperg » de l’ancienne forteresse de Luxembourg. Durant la seconde guerre mondiale, donc avant la construction du garage central, ces casemates servaient comme abri anti-aérien à la population.

Un événement tragique y eut lieu quelques semaines seulement avant la libération du Grand-Duché. Quinze personnes réfugiées dans cet abri, dont six enfants, trouvaient la mort lors d’une attaque aérienne des alliés le 9 août 1944.

Construction du garage central dans l’ancienne carrière. A l’avant-plan, le 3ème  bâtiment du complexe du garage au fond de la cour. A l’arrière-plan, les nouveaux bâtiments de la Gendarmerie presque terminés longeant la rue Auguste Lumière.  Photo : Pol Aschman/Photothèque de la VDL.

Vue d’ensemble à partir du fond de la cour vers l’entrée du garage central. Au premier plan, la station à essence surnommée « Sonneprabbeli », entourée des deux bâtiments formant un « U » avec la passerelle. Photo : Polinfo 01/2012.

La construction du garage central s’est achevée en 1954. En 1955, l’école de la Gendarmerie fut installée dans une aile du garage jusqu’à son déménagement, en 1968, au Centre militaire de Diekirch.

Au fil des années, une salle d’instruction, les services techniques et logistiques, l’armurerie, l’atelier radioélectrique, un lavage automatique etc. ont également été installés dans les locaux du garage central.

Vue du Boulevard Patton sur la nouvelle rue Marie et Pierre Curie et l’entrée du garage central de la Gendarmerie construit dans l’ancienne carrière. A l’arrière-plan, les bâtiments de la caserne de la Gendarmerie sur le plateau du Verlorenkost aux abords de  la rue Auguste Lumière. Photo : Collection Froehling Fernand

                 Leçon de théorie tenue par le capitaine Wagner dans la salle d’instruction du garage central. Photo : Collection Froehling Fernand

Début 1990, un nouveau bâtiment administratif pour la Gendarmerie fut construit dans la rue Marie et Pierre Curie, à côté de la Villa Hartmann, qui hébergeait depuis 1991 l’École de Gendarmerie et de Police. Le numéro 1 lui est attribué. Peu à peu, différents services de la Gendarmerie y ont trouvé leur nouvelle demeure.

                                                   Chantier du nouveau bâtiment administratif en décembre 1990. Photo: Collection Policemusée

                            Le nouveau bâtiment administratif de la Gendarmerie après l’achèvement des travaux. Photo: Collection Policemusée

Au début des années 2000, un projet pour la construction d’une nouvelle « Cité policière » au Verlorenkost a été lancé. Ce projet est finalement abandonné en 2008.

Après la fusion de la Police et de la Gendarmerie en 2000, les bâtiments du garage et des services techniques et logistiques ont été repris par la Police Grand-Ducale nouvellement créée. Ces locaux étant finalement jugés trop exigus, la Police a installé  le garage et les services techniques et logistiques sur un nouveau site à Hamm.

Après le déménagement de ces services, l’ancien garage central au Verlorenkost accueillait le Musée de la Police jusqu’à son déménagement à Capellen en 2022.
Il est actuellement prévu d’y installer le service du Garage du Gouvernement. Mais des travaux de remise en état et de modernisation s’imposent d’abord.

Après la fusion, les bâtiments sur le plateau dans la rue Auguste Lumière ont continué à être utilisés un certain temps à diverses autres fins par la Police (Ecole de Police, UGRM).

Il en est de même pour l’ancien bâtiment administratif dans la rue Marie et Pierre Curie, construit dans les années 1990 où se trouvent de nos jours le commissariat de Luxembourg, la direction régionale, la Police de la route, le service fourrière etc.

Vue aérienne actuelle de l’ancien bâtiment administratif de la Gendarmerie qui héberge aujourd’hui le commissariat de Luxembourg, la direction régionale, etc. Photo: INCA

En ce qui concerne les bâtiments de la caserne situés dans la rue Auguste Lumière, seules les parties 17 à 19 sont encore utilisées par la Police. Y sont hébergés le CNTP (Centre national de tactique policière), le CNC (auto-école) et le SNPGL.

Les parties 11 à 15 ne sont pas occupées pour l’instant, les parties 7 à 9 ont été mises à disposition d’un collectif artistique et les parties 3 à 5 ont été cédées à une autre administration étatique.

                                         Vue aérienne sur l’ancienne caserne de la Gendarmerie au Verlorenkost. Photo : www.map.geoportail.lu .

Pendant des décennies, la caserne au Verlorenkost a abrité le cœur de la Gendarmerie. Même la dissolution de la Gendarmerie en 2000 n’entravait en rien l’utilité de cette caserne pour les forces de l’ordre et elle leur sert encore jusqu’à nos jours à des fins diverses.

  

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